Pour favoriser le développement durable, les apprenants doivent avoir accès à l’éducation dans leur langue maternelle et dans d’autres langues. C’est grâce à la maîtrise de sa première langue ou langue maternelle que les compétences de base en lecture, écriture et calcul peuvent être acquises. Les langues locales, en particulier les langues des minorités et des peuples autochtones, transmettent la culture, les valeurs et le savoir traditionnel, jouant ainsi un rôle important dans la promotion d’avenirs durables.
La Journée internationale de la langue maternelle a été proclamée par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en novembre 1999 .
Le 16 mai 2007, l’Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution 61/266, a « demandé aux États Membres et au Secrétariat d’encourager la conservation et la défense de toutes les langues parlées par les peuples du monde entier ».
Les langues constituent les instruments les plus puissants pour préserver et développer notre patrimoine matériel et immatériel. Tout ce qui est fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles sert non seulement à encourager la diversité linguistique et l’éducation multilingue mais aussi à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles du monde entier et à inspirer une solidarité fondée sur la compréhension, la tolérance et le dialogue. A cet effet, Qu’est-ce que l’éducation multilingue ?
L’éducation multilingue facilite l’accès à l’éducation – tout en promouvant l’équité – des populations parlant des langues minoritaires et/ou autochtones, en particulier des filles et des femmes :
- Elle relève la qualité de l’enseignement et des acquis en mettant l’accent sur la compréhension et la créativité, plutôt que sur la répétition et la mémoire ;
- Elle renforce l’aspect cognitif de l’apprentissage en assurant par le biais de la langue maternelle une application directe des acquis à la vie de l’apprenant ;
- Elle rehausse le dialogue et l’interaction entre l’apprenant et l’enseignant en permettant une véritable communication dès le début.
- Elle facilite la participation et l’action dans la société et donne l’accès à de nouveaux savoirs et de nouvelles expressions culturelles assurant ainsi une interaction harmonieuse entre le global et le local.
Les langues constituent les instruments les plus puissants pour préserver et développer notre patrimoine matériel et immatériel. Tout ce qui est fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles sert non seulement à encourager la diversité linguistique et l’éducation multilingue mais aussi à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles du monde entier et à inspirer une solidarité fondée sur la compréhension, la tolérance et le dialogue.une occasion saisi par les autorités académiques de Thiès pour célébrer cette journées à ndiréne un village du département de Thiès qui expérimente dans ses écoles le bilinguisme français ouolof ce mercredi 22 février en présence d’élèves ,d’enseignants et de chefs d’établissements. les enfants ont communié ensemble et ont procédé à des interprétations en sketche sur l’importance du bilinguisme.une occasion saisi pour interpeller Mr goumba mbaye directeur d’établissement qui est revenu sur l’importance de cette journée et l’impact que le bilinguisme peut avoir sur l’enseignement apprentissage mais aussi sur la qualité des apports de l’association les crayons d’isa association qui a construite beaucoup de salles de classe dans des établissements scolaires du département de Thiès et même des cantines scolaires pour régler les problèmes liés à la faim des élèves issus des villages qui venaient à l’école sans avoir déjeuner.La présidente de l’association les crayons d’isa est revenu sur l’apport de la structure en terme infra structurelle,avec la construction de salles de classes,de cantines scolaire,la fourniture d’intrants pédagogiques pour les cours au total les crayons d’isa ont financé au Sénégal 200 000 euros de 2009 à 2017 et compte ajouter pour cette année 40 000 euros .la seule difficulté qu’il veulent régler c’est la reconnaissance des autorités sénégalaises par l’octroi de récépissé que l’association tarde à avoir à cause de lenteur administrative depuis le début de leur activité ,un appel lancé par la présidente pour que la collaboration continue.En outre,si d’ici 2018 rien n’est fait la coopération risque d’être rompue selon la présidente de cette structure.
ASSANE DIOP.