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Accusé d’avoir mis en garantie un terrain déjà hypothéqué, Birima Mangara réagit : « Je ne suis nullement tenté… »

Le député sénégalais Birima Mangara, ancien ministre du Budget, a réagi publiquement après son audition par la Brigade de recherches (BR) de Faidherbe. Dans un communiqué, il a affirmé sa volonté de collaborer pleinement avec la justice, rejetant toute idée d’utiliser son immunité parlementaire comme bouclier.

« À la date d’aujourd’hui, 03 décembre 2024, j’ai répondu à la convocation servie par la Brigade de recherches de Faidherbe, suite à une plainte contre ma personne, pour ainsi marquer ma foi en la justice de notre pays et le respect dû à ce service. Je ne suis nullement tenté de me réfugier derrière une immunité parlementaire. Mon sentiment est de contribuer à l’éclatement de la vérité et mon honneur et celui des miens ne sauraient être ternis. Par ailleurs, j’attire l’attention de l’opinion que les réponses fournies aux enquêteurs resteront, pour ma part, sous le sceau du strict secret. Le reste n’est que manipulation et diversion », a déclaré le député, élu sous la bannière de la coalition « Pôle alternatif 3e Voie-Kiiraay ak Natangué ».

Un différend foncier au cœur de l’affaire

Cette audition fait suite à une plainte déposée par Mohamed Diallo, ancien mandataire de Birima Mangara, autour d’un litige foncier. Diallo, qui aurait financé une partie des frais de campagne de la coalition lors des élections législatives du 17 novembre 2024, aurait reçu un terrain en garantie de la part de Mangara. Cependant, après les élections, Diallo aurait découvert que le terrain, situé à Sébikotane dans la région de Rufisque (TF 2374, lots 15 et 16), était déjà hypothéqué.

Le terrain en question, d’une superficie de 2 hectares, serait la source du différend ayant conduit Diallo à porter plainte. Après une première convocation le 29 novembre 2024, Mangara s’est finalement présenté devant les enquêteurs le 3 décembre 2024, peu après l’installation de la nouvelle Assemblée nationale.

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