Face à la démographie galopante dans le continent, les différents acteurs de l’éducation sont interpellés pour relever les nombreux défis. D’ici 2050 près de 600 millions de jeunes à éduquer seront sur le continent, selon les estimations des institutions internationales.
Consciente des enjeux, la Banque africaine de développement a parrainé ce 14 mars un panel sur le thème: Transformation de l’éducation pour une Afrique prospère.
Ce panel est en prélude à la 11e triennale de l’Adea.
Selon la directrice chargée du capital humain à la BAD, les défis sont liés notamment au manque d’infrastructures, d’intrants pédagogiques, à la reddition des comptes.
Elle a annoncé dans la foulée la tenue du 3e forum sur les sciences, la technologie et l’innovation.
A sa suite, c’est la ministre mauricienne de l’éducation qui est revenue sur la réforme de l’éducation dans son pays.
Elle a précisé que des piliers liés au programme, à la pédagogie et à l’évaluation sous tendent cette réforme qui vise surtout l’employabilite des jeunes.
Le numérique, une solution essentielle
Très attendue, la communication du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a porté sur le thème: le numérique, un défi de l’Afrique du futur.
Après un rappel de la politique en cours au Senegal pour la promotion du numérique, le Pr Mary Teuw Niane a indiqué que » le rôle de la BAD est important pour accompagner les pays africains ».
Il a ajouté que la Banque doit être un catalyseur de la diffusion des différentes expériences sur le continent.
Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche est revenu largement sur les impacts attendus avec le développement des espaces numériques ouverts.
Les représentants de la fondation MasterCard et de Éducation Industry lead ont insisté sur la question de l’employabilité des jeunes dans les années à venir qui seront marquées par des demandes très fortes.
ASSANE DIOP.
