Daouda Mine, journaliste et chroniqueur judiciaire au Groupe Futur Media, a partagé son analyse dans l’émission ‘Jàngat’ sur la situation du candidat présidentiel Bassirou Diomaye Faye. Faye, actuellement emprisonné, fait face à des charges qui pourraient influencer sa candidature pour les élections de 2024. Daouda Mine aborde plusieurs aspects juridiques et politiques clés.
Daouda Mine, lors d’une intervention sur la chaîne TFM, a évalué la situation de Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle de 2024. Faye, emprisonné depuis mi-avril, est confronté à des accusations d’appel à l’insurrection, similaires à celles portées contre Ousmane Sonko. Nommé candidat du camp de Sonko, Bassirou Diomaye Faye est au cœur d’un débat sur la légitimité de sa candidature vu son emprisonnement.
Selon Daouda Mine, la clé réside dans le fait que Bassirou Diomaye Faye n’a pas encore été condamné de manière définitive. Son casier judiciaire reste vierge, ce qui, d’après Daouda Mine, ne justifie pas un rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel sur la base de son dossier judiciaire actuel.
En outre, Daouda Mine a souligné que la dissolution de Pastef, le parti de Bassirou Diomaye Faye, par les autorités, soulève la question de la bannière sous laquelle il pourrait se présenter. Si Bassirou Diomaye Faye trouve une coalition pour le soutenir, sa candidature reste viable. Cependant, un défi se pose s’il envisage de se présenter comme candidat indépendant, car la loi exige qu’il cesse d’être militant de l’ancien parti dissous avant de pouvoir être candidat indépendant. Étant donné que Pastef a été dissous il y a moins d’un an, cette règle pourrait compromettre sa candidature indépendante.