Créer en 2005, l’association femme développement local « and suxaat » Thiés des parcelles assainies unité 1 a décidé de s’adresser à l’opinion sénégalaise à propos de l’étendu de leurs activités qui ont commencé à se formaliser en 2014 sur récépissé numéro 14-200 signé par le gouverneur de la région le 31 décembre 2013. L’AFDL intervient dans plusieurs activités notamment la lutte contre la pauvreté, la promotion de la santé, la protection de l’environnement, l’Éducation par des activités de parrainage des filles à l’École, la promotion de l’environnement par le reboisement. De 2005 à aujourd’hui, l’afdl a fait des réalisations dans le domaine des infrastructures, avec la résolution des problèmes liés à l’eau, avec la sde, l’électricité avec la sénéléc, infrastructures routières avec l’AGEROUTE , le financement de formations en transformation fruits et légumes, teinture à tour de rôle pour les femmes. Par ailleurs, l’afdl bénéficie de dons, de lègue de la part de certaines autorités .Le vingtième jour de chaque mois, les membres de l’afdl se retrouvent pour cotiser et avoir leurs fonds et faire leur autofinancement pour se faire ,elles ont leurs cartes de crédit dans une banque de la place. Cependant ,elles ont besoin d’appui pour atteindre leurs objectifs parce qu’elles sont engagées dans le développement local cause pour laquelle, un partenariat de financement serait important pour leur structure .L’afdl est une association apolitique qui fait du développement avec des moyens limités, une des raisons qui a fait qu’elle n’avait pas démarché auprès des autorités. Pour la présidente madame DIALLO PENDA NDIAYE , sa conviction est que les femmes qui ne font pas de la politique ne sont pas pris en compte par la tutelle s’agissant des financements. Ce qui constitue un appel au ministère en charge de la micro-finance . Madame Aissatou Dia censeur du lycée de fahu thiés par ailleurs membre de l’afdl ajoute qu’il y’a une féminisation de la pauvreté,et que les femmes sont les chefs de famille et s’occupent de la prise en charge de la famille, ce qui rend service aux hommes. Madame Dia réitère les même propos de Madame Diallo et pense que les femmes qui ne font pas de la politique ne sont pas financées. Elles ont opté pour le développement de la femme , de la famille mais leur problème c’est le financement des activités car elles font leurs formations à domicile et utilisent aussi parfois les locaux de l’eafs, sans compter leur partenariat avec des suisses. En résumé , ces femmes ont décidé de prendre leur propre destiné entre leurs mains en attendant de recevoir un coup de pouce de la part des autorités.