Accueil A la une LA CULTURE EST AU DÉBUT ET A LA FIN DE TOUT DÉVELOPPEMENT...

LA CULTURE EST AU DÉBUT ET A LA FIN DE TOUT DÉVELOPPEMENT UNE CROYANCE DU DG DES MANUFACTURES DES ARTS DÉCORATIFS

16
blank
IL s’agit de réitérer la fidélité à l’histoire d’un projet culturel d’avant-garde initié et porté par l’Etat du Sénégal dès l’aube de l’indépendance nationale affirme Mr  Aloyse Ndame Diouf, directeur général des Manufactures sénégalaises des arts décoratifs. Créées le 4 décembre 1966, les Msad ont déjà bouclées  50 ans d’existence cette année. Une trajectoire riche d’enseignement,  selon M. Diouf qui a fait remarquer que des hommes et des femmes ont traversés le désert pour le rayonnement des MSAD. Il est important pour le directeur des Msad, que grâce à la jonction de différentes sensibilités,des créations ont vu le jour grâce a l’inspiration d’expertises qui  ont permis au Sénégal de s’acheminer vers le chemin de l’art. Aloyse Ndame Diouf note que l’entreprise est devenue aujourd’hui, un lieu  artistique dynamique, un patrimoine unique en son genre  en Afrique. Le président Senghor, dès 1966, avait déjà révélé la lourdeur de l’héritage, autant que la responsabilité de sa sauvegarde par la créativité sans cesse renouvelée dans la constance.
C’est pourquoi, selon le directeur des Msad, « la commémoration de ce cinquantenaire pourrait se justifier par la constance de la mission renouvelée et confiée par le chef de l’Etat, Son Excellence, le Président Macky Sall qui vient de lancer une directive pouvant contribuer efficacement à la pérennisation de l’entreprise culturelle et qui consiste en : un service, une tapisserie demandée aux services et démembrements de l’Etat, pour la décoration avec des tapisseries des Msad, de leurs espaces ». C’est à ce titre d’ailleurs que l’Uemoa a eu à prendre les devants en lançant un concours artistique international qui a abouti à la  transformation de l’œuvre primée en tapisserie et exécutée dans les ateliers des Msad. Aujourd’hui selon le DIRECTEUR  des  MSAD la stratégie mis en place est de rendre visibles les innovations qui sont apportées dans le cadre de la diversification de la production avec les tapis de sol et de prière qui sortent des ateliers mais aussi, le programme de formation-insertion lancée en octobre 2015 avec la formation de 15 jeunes Sénégalais sur les métiers d’art en tapisserie, batik et céramique. « C’est une formation qui devrait renforcer le programme de relève initié depuis 2012. Ainsi pour Mr Diouf,les Msad doivent être considérées comme  pôle de développement culturel et industriel en Afrique contribuant au rayonnement culturel et artistique du Sénégal à l’étranger » . La culture est au début et à la fin de tout développement une assertion du Président poète Léopold sédar senghor qu’il partage avec Mr  Aloyse Ndame Diouf    dg des msad qui croit avec conviction qu’au de là du statut de l ‘homme ,de sa posture,il est de manière innée  ,par essence un homme culturel car s’il décède ,ont l’inhume sous terre que par rapport à ses origines.
ASSANE DIOP