Dans le cadre de la décrispation du climat politique, il a été procédé ce jeudi 15 février 2024, à la libération de 502 détenus « politiques ». La plupart d’entre eux avaient été arrêtés lors des manifestations politiques qui ont secoué le pays ces derniers mois.
Parmi les personnes qui ont recouvré leur liberté, on compte Anta Laye Fall, Pape Abdoulaye Touré, Yarga Sy (ancien membre du parti ex-Pastef), Dr. Toussaint Manga (ancien membre du parti ex-Pastef), Abdou Karim Gueye (Nittu Dëg), Dr Seydou Diallo (ancien membre du parti ex-Pastef), Oustaz Assane Seck ( Sen Tv), Aliou Sané (coordonnateur du mouvement Y’en a marre), Djamil Sané (maire des Parcelles Assainies de Keur Massar), Cheikh Oumar Diagne (Président du parti Rassemblement pour la Vérité), le rappeur Nit Dof, Cheikh Omar Bamba Diop (ancien membre du parti ex-Pastef), Fadilou Keita (ancien membre du parti ex-Pastef), Vito Master Diouf, Siir Tige Yam, Babacar Mbaye Samb (ancien membre du parti ex-Pastef), Madior Loum (Coordonnateur JPS, Mbao), Olivier Boucal (Inspecteur des domaines), Amy Dia (ancienne membre du parti ex-Pastef), Maty Sarr Niang (journaliste), Ndongo Diop (ancien membre du parti ex-Pastef), Bayna Gueye (ancien membre du parti ex-Pastef) et bien d’autres.
Ces libérations font suite à de nombreuses demandes de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme. Elles sont perçues comme un pas vers l’apaisement et la réconciliation nationale.
Il est important de souligner que ces libérations provisoires ne signifient pas la fin des procédures judiciaires. Les personnes concernées devront se présenter devant les tribunaux pour répondre des accusations qui pèsent sur elles.
Cette décision de libérer ces détenus politiques est un signal fort en faveur de la démocratie et des droits de l’homme. Elle témoigne de la volonté des autorités de favoriser un climat de dialogue et de respect des libertés fondamentales.
Il reste à espérer que cette libération marque le début d’une nouvelle ère de tolérance et de respect mutuel dans le pays. La société civile et les acteurs politiques ont désormais la responsabilité de préserver cette avancée et de travailler ensemble pour construire un avenir meilleur.