Les forces de l’ordre françaises ont procédé à une vingtaine d’interpellations suite à des dégradations dans l’ambassade du Congo-Brazzaville à Paris commises par des opposants du président Denis Sassou Nguesso.
Une vingtaine de personnes sont entrées dans l’ambassade pour demander l’annulation d’un référendum constitutionnel qui permettrait au président Denis Sassou Nguesso, 72 ans, de briguer un nouveau mandat. Les forces de police sont alors intervenues « sur réquisition écrite de l’ambassadeur » du Congo à Paris, a précisé une source policière.
Le président Sassou Nguesso, qui cumule plus de 30 ans au pouvoir, a annoncé au début du mois l’organisation d’un référendum le 25 octobre en vue d’adopter une nouvelle Constitution qui ferait sauter les deux verrous qui l’empêchent de présenter une candidature à la présidentielle de 2016. La Constitution congolaise limite à deux le nombre de mandats que peut exercer un chef de l’État, et à 70 ans l’âge maximal pour être candidat à la magistrature suprême. L’opposition dénonce ainsi un « coup d’Etat constitutionnel ».