l’augmentation sans cesse croissante du volume des documents numériques, nés nu
Après une première édition à Montréal en 2014, puis une seconde à Lyon en 2015, la troisième école d’été internationale francophone des sciences de l’information et des bibliothèques se tiendra à Dakar, Sénégal. L’EBAD (l’École des bibliothécaires, archivistes et documentalistes du Sénégal) organise cette troisième édition sur le thème de La conservation numérique.
« Le numérique occupe une place centrale dans tous les secteurs d’activités du 21ème siècle et il est au cœur de tous les débats. Le volume des documents numériques, nés numériques ou numérisés, ne cesse d’augmenter. L’objectif « zéro papier », même s’il est difficile voire impossible à réaliser, peut être un élément d’explication de ce phénomène de croissance. Comme ce fut le cas avec le document papier, l’inflation du numérique entraîne des problèmes de traitement, de conservation, de transfert et d’exploitation des données. Dans le même temps, les outils de numérisation ne cessent de se diversifier et de devenir plus performants. Toutefois, créés pour permettre une meilleure conservation et diffusion des documents, ils commencent à poser des difficultés aux professionnels. La diversité des supports, des formats et des logiciels pose des problèmes de compatibilité entre eux, mais aussi de conservation de ces mêmes supports. En effet, l’apparition de nouveaux supports nés des innovations, synonyme d’obsolescence des premiers, occasionne des contraintes de transfert de données d’un support vers l’autre. »
C’est autour de ces questions que du 27 juin au 9 juillet 2016 la troisième École d’été en Sciences de l’Information ouvre une réflexion collective.
Cet événement est organisé en partenariat avec l’Enssib, l’Ebsi (Montréal) et l’HEG (Genève). Il s’adresse à la fois aux étudiants et aux professionnels de l’information qui veulent vivre une expérience internationale de formation
mériques ou numérisés.
?’Comme ce fut le cas avec le document papier, l’inflation du numérique entraîne des problèmes de traitement, de conservation, de transfert et d’exploitation des données. Dans le même temps, les outils de numérisation ne cessent de se diversifier et de devenir plus performants », relève le texte.
?’Toutefois, créés pour permettre une meilleure conservation et diffusion des documents, ils commencent à poser des difficultés aux professionnels: par exemple, faut-il détruire les documents papiers numérisés ou continuer à les conserver? La valeur légale des documents numériques est-elle avérée? », s’interroge-t-il.une initiative mise en oeuvre par le directeur de l’ebad Mamadou Diarra .
Assane Diop.
