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Un migrant sénégalais gagne le gros lot de Noël ( 262382230 fcfa ) en Espagne

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C’est une belle histoire de Noël : un Sénégalais arrivé en Andalousie à bord d’une pirogue il y a quelques années a décroché le gros lot lors de la traditionnelle loterie de Noël espagnole.
Un migrant sénégalais gagne le gros lot de Noël en Espagne
Il empoche ainsi 400 000 euros (262382230 fcfa ). Les habitants la ville où il réside, Roquetas de Mar, qui avaient acheté un billet de la série gagnante, se partageront de leur côté près de 140 millions d’euros. ( 91833781450 fcfa)

« Je n’arrive pas à y croire, si je vous disais que je n’avais même pas cinq euros » en poche, a confié Ngame, un Sénégalais de 35 ans, au journal local La voz de Almeria.

Rescapé d’un naufrage

Ngmae était arrivé il y a huit ans au large des côtes espagnoles, sur l’île de Tenerife, dans une embarcation de fortune. Il avait échappé à un naufrage grâce au sauvetage de garde-côtes espagnols.

« Nous étions 65 personnes à bord et c’est grâce aux Espagnols que nous sommes ici, ils nous avaient sauvés quand nous étions déjà dans l’eau » après avoir fait naufrage, a-t-il assuré.

Il a ensuite rejoint la province d’Almeria, où se trouve Roquetas de Mar, enchaînant les petits emplois dans les serres avant de se retrouver au chômage.

Et puis, il avait acheté il y a quelques jours pour 20 euros (30 $) son billet de la loterie de Noël espagnole, surnommée « El Gordo » (« la grosse ») pour son lot final de 2 milliards d’euros.

Pour Roquetas de Mar, petite ville touristique et agricole de 92 000 habitants, les 140 millions d’euros seront « une vraie bénédiction » selon un adjoint au maire José Juan Rodriguez, s’exprimant à la télévision publique.« Le taux de chômage a énormément augmenté ces dernières années avec la crise, et atteint les 30 % », précise-t-il.

Roquetas de Mar est connue pour sa production de légumes, qui sont livrés dans toute l’Europe ; elle est même surnommée « la mer de plastique » à cause des nombreuses serres qui s’y trouvent.

Ce sont majoritairement les immigrés qui font tourner cette économie agricole, car leur salaire coûte moins cher aux producteurs.