Au moins 90 détenus de la Maison d’Arrêt de Correction de Diourbel ont lancé, ce lundi 8 janvier 2024, une grève de la faim, revendiquant des améliorations significatives de leurs conditions de détention, a confirmé une source fiable.
La protestation, qui a débuté ce lundi, vise à attirer l’attention sur les préoccupations des détenus concernant les conditions de vie dans la prison. Selon la source, les voix détenues affirment que leurs revendications sont légitimes et qu’ils ont pris la décision de recourir à la grève de la faim en dernier recours pour faire entendre leurs préoccupations.
Les motifs exacts de la grève n’ont pas encore été détaillés, mais il est entendu que les détenus réclament de meilleures conditions sanitaires, une des installations, une augmentation du temps de loisir, et une révision des procédures disciplinaires et les longues détentions.
Les autorités pénitentiaires n’ont pas encore réagi à cette situation, mais il est attendu qu’elles prennent des mesures pour évaluer les doléances des détenus et chercher les solutions appropriées.
Les organisations de défense des droits de l’homme et les associations caritatives ont été appelées à suivre de près l’évolution de la situation à la Maison d’Arrêt de Correction de Diourbel. Ce mouvement de grève de la faim met en lumière les problèmes persistants dans le système carcéral et souligne la nécessité d’une réforme pour garantir le respect des droits fondamentaux des détenus.
Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les autorités réagiront à cette protestation et quelles mesures seront prises pour répondre aux préoccupations des détenus. En attendant, la situation à la Maison d’Arrêt de Correction de Diourbel demeure tendue, avec les détenus déterminés à prolonger leur grève de la faim jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en considération.
