L’ex-champion paralympique sud-africain, Oscar Pistorius, a été libéré de prison vendredi, mettant ainsi fin à une peine de près de onze ans pour le meurtre de sa compagne, Reeva Steenkamp. Pistorius a été placé en liberté conditionnelle, suscitant des réactions mitigées dans le pays.
Le 14 février 2013, le monde avait été choqué par la nouvelle de la mort tragique de Reeva Steenkamp, mannequin et petite amie d’Oscar Pistorius. Le célèbre athlète, surnommé « Blade Runner » pour ses prothèses en carbone, avait été accusé du meurtre de Steenkamp à leur domicile de Pretoria.
Après un procès très médiatisé, Oscar Pistorius avait été reconnu coupable d’homicide involontaire en septembre 2014 et avait été condamné à une peine de cinq ans de prison. Cependant, la Cour suprême d’appel sud-africaine avait ensuite requalifié la charge en meurtre en décembre 2015, augmentant la peine à six ans de prison.
Vendredi, Pistorius a été libéré sous condition après avoir purgé près de onze ans de sa peine. Les détails exacts de sa libération conditionnelle n’ont pas été immédiatement divulgués, mais des rapports indiquent qu’il sera soumis à des restrictions strictes, notamment un suivi électronique et une interdiction de voyager à l’étranger.
Cette libération a suscité des réactions contrastées parmi la population sud-africaine, certains exprimant leur croyance en la réhabilitation de Pistorius, tandis que d’autres critiquent la clémence accordée à l’ancien champion. La famille de Reeva Steenkamp a maintenu sa position selon laquelle la justice n’a pas été pleinement rendue.
L’avocat d’Oscar Pistorius a déclaré que son client espère reconstruire sa vie après sa libération et a exprimé ses remords pour la mort tragique de Steenkamp. Cependant, la controverse entourant cette affaire perdure, laissant la société sud-africaine divisée sur la question de la justice et de la réhabilitation dans les cas de crimes aussi médiatisés.
Alors que l’ancien athlète paralympique sud-africain reprend sa vie en liberté conditionnelle, les débats sur la nature de la justice pénale et les réponses aux crimes graves continueront de faire rage dans les conversations nationales et internationales.