Après le décès de Babacar Diagne, le député Babacar Ndiaye alerte sur la violence à Pikine après les événements sportifs. Il appelle l’État à renforcer la sécurité et à doter le département de meilleures infrastructures.
Pour le responsable de Pastef, la violence n’est pas liée en tant que telle à la lutte, mais aux activités sportives, dont le football. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par les députés de Pikine, après le décès du militant de Pastef, Babacar Diagne, à la suite du combat Ama Baldé vs Franc.
Le député a déploré qu’à la fin des activités sportives, des groupes de jeunes malfaiteurs quittent le stade pour commettre des agressions et des vols à l’arraché. Il demande au ministre de l’Intérieur d’assumer pleinement ses responsabilités face à ce phénomène, communément appelé « simol ».
« Depuis juillet 2018, année de la construction de l’Arène nationale à Pikine, le département a enregistré 17 morts. Cela doit cesser, ou qu’on la déloge si la terreur persiste « , a déclaré le député, déplorant qu’à chaque fois qu’il y a évènement sportif à Pikine, les populations s’inquiètent, se précipitent pour se mettre à l’abris des malfaiteurs.
Babacar Ndiaye a également interpellé le président de la République et son Premier ministre sur le manque d’infrastructures dans ce département. « Pikine a besoin d’un commissariat central, d’un meilleur éclairage public, bref, d’une véritable ville », a-t-il lancé.
