La commission de contrôle des parrainages, après deux journées intensives de vérifications, a pris une décision sans appel : seuls quatre candidats sur les 40 initialement prévus ont passé le premier examen. Les heureux retenus sont Déthié Fall, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dieye et le Pr Daouda Ndiaye.
Mardi, la commission a examiné attentivement 16 candidatures parmi les 20 initialement prévues. Parmi celles-ci figuraient des personnalités notables telles que Mbacké Sarr, Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Deme, Pr Daouda Ndiaye, Cheikh Bamba Dièye, Oumar Sylla, Cheikh Abdou Mbacké Barra Dolly, Jean Batiste Diouf, Idrissa Seck, Talla Sylla, Charles Émile Abdou Ciss, Khadim Diop, Aliou Mamadou Dia, Birima Mangara, Amdy Diallo Sall, El Hadji Ibrahima Mbow, Ndiack Lakh, Serigne Mboup, Papa Djibril Fall, Ibrahima Datte.
Cependant, malgré la présence de 16 mandataires parmi les convocations, la commission a effectué 12 invalidations directes. Des personnalités telles que Mbacké Sarr, Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Deme, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye, Cheikh Abdou Mbacké, Jean Baptiste Diouf, Charles Emile Abdou Ciss, Khadim Diop, Ndiack Lakh, Oumar Sylla, Birima Mangara et Ibrahima Datt ont vu leurs dossiers rejetés.
La situation reste tendue pour certains candidats, notamment le leader du parti Rewmi, qui doit compléter plus de 8000 parrainages, Aliou Mamadou Dia du PUR avec 202 parrainages à régulariser à Diourbel, Serigne Mboup et Papa Djibril Fall avec plus de 13.000 signatures à rechercher. Ces candidats devront passer un second test 48 heures après les vérifications en cours.
La seule lueur d’espoir vient du Pr Daouda Ndiaye de la coalition « Daouda 2024 », dont les parrainages ont été validés. En revanche, El Hadji Ibrahima Mbow a décidé de se désister de son statut de candidat déclaré. De plus, les candidats Talla Sylla et Amet Diallo Fall ont brillé par leur absence au conseil constitutionnel.
Cette rigueur dans la sélection des candidats souligne l’importance des procédures électorales et suscite des interrogations quant à la capacité des postulants à satisfaire les exigences strictes des autorités électorales. La course à la présidentielle du 25 février 2024 s’annonce ardue pour certains, tandis que d’autres célèbrent leur passage au prochain niveau.
