À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 (CAN), l’équipe nationale de la Gambie a été le théâtre d’une montée de tensions inattendue. Les joueurs ont pris une décision radicale en réponse au non-paiement de leurs primes promises, menant à un boycott d’une séance d’entraînement ouverte au public et à des menaces supplémentaires.
L’incident a eu lieu mardi dernier, le 9 janvier 2024, au Stade de l’Indépendance de Bakau en Gambie, où les joueurs ont choisi de ne pas participer à la session d’entraînement prévue. La décision, selon diverses sources, était une réponse directe à l’échec des autorités à honorer leurs engagements financiers envers les joueurs. Les primes, promis pour la qualification au prestigieux tournoi continental, étaient estimées à 15 000 dollars par joueur.
La situation a suscité des inquiétudes légitimes quant à la participation de l’équipe gambienne à la CAN 2023. Cependant, selon les dernières informations, l’affaire des primes impayées a été résolue rapidement par les autorités gambiennes, apaisant ainsi les tensions au sein de l’équipe.
Le mardi 9 janvier 2024, les joueurs de la Gambie ont reçu leur drapeau national des mains du vice-président gambien, au nom du président Adama Barrow. Ils ont quitté Banjul dès le mercredi 10 janvier avec un vol direct vers Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, où se tiendra la CAN 2023.
La Gambie débutera son parcours dans le tournoi le lundi 15 janvier 2024 à 14h GMT, affrontant le tenant du titre, le Sénégal. Malgré les tensions initiales, les supporters de l’équipe peuvent maintenant espérer une performance unifiée et compétitive de la part des joueurs gambiens lors de la compétition continentale
