Si les problématiques sécuritaires promettent de dominer les débats à Addis-Abeba, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) a occupé les délégations ministérielles vendredi. Objet des désaccords : la désignation du futur secrétaire général de l’organisation. « Nous avons un lieu, Accra, pour accueillir le secrétariat de la Zleca. Maintenant il nous faut un chef », glisse un ministre des Affaires étrangères, à quelques mètres de l’entrée du grand hall Nelson Mandela. Sous entendu : ce chef, l’Union africaine ne l’a pas encore, et elle est peut-être loin de parvenir à le trouver. Réunies à huis-clos en conseil exécutif, les délégations ministérielles africaines ne se sont, pour l’instant, pas accordées sur le nom du futur secrétaire général de l’organisation chargée de la coordination de la mise en œuvre de l’accord.
Selon nos informations, il y avait pourtant l’embarras du choix. Quelque 120 candidatures auraient été déposées, avant que ne soit effectué un premier écrémage, retenant six noms. Après de nouvelles discussions, une nouvelle sélection est venue réduire la liste à trois : un candidat proposé par la RDC, un autre par le Nigeria et un dernier par l’Afrique du Sud. Exit, par exemple, la candidature camerounaise, qui se console en revanche d’avoir placé l’un de ses ressortissants au sein du futur Conseil de paix et de sécurité.
Source : Jeune Afrique