A en croire Moussa Guèye, chef de la division de l’environnement et des établissements classés de la région de Thiès, l’objectif recherché est de permettre aux populations de prendre conscience, de faire un bilan sur les activités déjà menées, « d’autant que de nos jours, l’environnement est menacé, très exposé et agressé. Dès lors, il nous faut nous arrêter pour faire le bilan, l’introspection et se projeter dans l’avenir pour voir quel type d’environnement qu’on aimerait léguer aux futures générations. Et Cette journée pourrait être un cri de réconciliation ». Il se dit convaincu que l’environnement est une démarche, un principe de solidarité intergénérationnelle. Initialement commémorée le 5 juin de chaque année, la journée internationale de l’Environnement a connu un petit décalage qui a fait qu’elle a été célébrée cette année le 7 juin 2017, 45ème édition du genre (elle se célèbre depuis 1972). Initiée par les Nations-Unies, particulièrement son Programme pour l’Environnement (PNUE). Par conséquent, il est choisi chaque année une problématique comme thème. Le chef de la division de l’environnement et des établissements classés de la région de Thiès rappelle que la terre nous ayant été prêtée, « il nous revient alors de la laisser aux générations à venir, dans de bonnes conditions ».Selon lui le thème de cette année « Rapprocher les gens de la Nature » est un thème très significatif, pensant ainsi que si on pouvait caractériser cette relation un peu déstabilisée entre l’homme et la nature, « cette journée pourrait être un cri de réconciliation, surtout qu’on ne peut pas se détacher de la nature, quelque soit là où nous vivons ». Parlant du slogan « je suis pour la nature », Moussa Guèye dit que c’est un appel du cœur « pour qu’on s’occupe de cette nature ». Le message qu’il lance à la suite de celui du gouverneur est de tout faire pour sauvegarder l’environnement qui est pour tout le monde et nom pour uniquement le service des Eaux & Forêts.
ASSANE DIOP
