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Face à la presse, les avocats de Cheikh Oumar Anne « déshabillent » Pape Alé Niang

«J’espère qu’ils auront courage de répondre le jour de l’audience. On réclame les preuves. Je leur demande de donner les preuves. C’est une affaire purement politique. Le livre lui-même un scandale, parce que constitué mensonges. Le véritable scandale est le livre lui-même. Nous venons pour apporter la réplique à la témérité de quelqu’un qui a osé convoquer la République pour dire des contrevérités», déclare Me Diouf. «Ils ont attaqué Cheikh Oumar Anne parce qu’il a refusé de céder à leur chantage et de payer», accuse encore Me El Hadj Diouf. Selon lui, l’intention de nuire, le désir de faire mal est constant.
A l’en croire, l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur est traîné dans la boue par des ennemis du pouvoir. En réalité, d’après lui, les accusés cherchent à détruire un régime qui a créé l’Ofnac pour la transparence dans la gestion des biens publics.

Pour Me Boubacar Cissé, il est temps de rétablir la vérité, parce que depuis 2015 leur client subi les foudres d’un groupe d’individus. «Tout ce qu’on raconte dans le livre est 99% faux et ne vient pas du rapport. Il n’y aucune objectivité dans leurs attaques. 87 entreprises auditées, mais seul COUD est attaqué», affirme pour sa part Me Fatoumata Sall.

C’est le 10 mars prochain que Cheikh Oumar Anne fera face à ses accusateurs, le journaliste Pape Alé Niang et ses «complices» Nafi Ngom Keita et Mody Niang, tous les deux poursuivis pour complicité de diffamation. Mais les choses sérieuses vont commencer après cette date. En effet, le 10 mars il s’agira, d’après les avocats de Cheikh Oumar Anne, de fixer le montant de la caution et de voir si toutes les personnes concernées sont vivantes. Boubacar Cissé, un des avocats de l’ancien directeur du COUD affirme qu’on a toujours crié urbi et orbi que ce dernier ne porterait pas plainte. Et c’est d’ailleurs, d’après lui, c’est la raison pour laquelle, qu’ils ont sauté le procureur de la République et saisi directement le tribunal. «La loi leur donne 10 jour, à partir de la date du dépôt de la plainte, pour apporter les preuves de leurs allégations, sous peine de diffamation», souligne Me Boubacar Cissé, ajoutant que Cheikh Oumar Anne a le droit de laver son honneur. Car à l’en croire, tout ce qui a été écrit dans ce livre est faux et portent atteinte à l’honneur de leur client

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