Dernière séance d’entraînement pour les lions du Sénégal qui doivent jouer contre Madagascar, ce mardi au stade Léopold Sédar Senghor vers les coups de 18 heures. Tenus en échec à la manche ALLER, les lions de la Téranga devront rassurer leur public qui certainement fera le déplacement.
A cette séance, un invité de marque, Elhadji Ousseynou Diouf présent pour apporter son soutien à ses jeunes frères. Notre reporter propose un entretien avec tout d’abord, le coach Aliou Cissé, ensuite, Cheikhou Kouyaté et enfin Elhadji Diouf.
« C’est un match de qualification à un Mondial. Cela fait partie des objectifs que m’a assignés la FSF. Les Sénégalais sont nostalgiques de ce Mondial. J’ai eu la chance de jouer un Mondial. Ce fut difficile au match aller. Mais je pense que les joueurs sont assez costauds. On a espoir et la confiance est là. Je crois que le dernier quart du match aller était positif et Les gosses ont eu le mental, ils sont allés chercher au fond d’eux pour revenir. Même si on avait perdu là-bas, cela ne voudrait pas dire qu’on n’était pas qualifié. Idem si on avait perdu. La qualification se joue sur deux matchs. »
« Depuis quelque temps, on prend pas mal de buts. Mais pour pouvoir gagner des matchs, il faut être costaud. Il faudra améliorer dans ce sens, défendre en bloc. Madagascar va jouer avec ses qualités. Ils croient en eux. C’est ce défi physique qu’ils vont nous imposer qu’il va falloir répondre. Ce qui n’était le cas lors du match aller. J’ai confiance en mes joueurs, c’est des hommes quand même. Ils jouent en Angleterre, en Espagne. Ce n’est pas des gamins de moins 17ans. »
Défense à 3, retour de Lamine Sané
« Pour ce qui est de la défense à trois pour améliorer le jeu du Sénégal, C’est possible. C’est une équipe nationale. Rien n’est figé. Ce n’est pas dit que je n’y penserais pas dans le futur. Il reste un match en 2015. Il faudra voir l’année prochaine les solutions à étudier. Au-delà de la défense à 3, le problème au niveau de la sélection est les couloirs. Il nous manque des ailiers capables de déborder. L’objectif est de continuer à former une grande équipe, m’adapter au style de joueurs que j’ai. Sur ce, on a répertorié plus de 900 joueurs à travers le monde. A un an de la Can, trois ans du Mondial, est-ce que je dois fermer les portes ? Je ne le crois pas. Lors des matchs amicaux contre l’Algérie et l’Afrique du Sud, j’ai eu à tester des joueurs. Le noyau est là. Depuis mars dernier, il y a une quinzaine de joueurs qui reviennent. C’est important mais il faut faire vivre la concurrence. »
« Depuis mon arrivée à la sélection. Il n’y a pas qu’El Hadji Diouf. Henri Camara, Kalidou Fadiga sont passés. Aujourd’hui, il y a El Hadj Diouf, deux fois Ballon d’or africain. Ils ont eu à mouiller le maillot national, c’est important qu’ils puissent passer laisser un message d’encouragement aux joueurs. »
