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Gamou Tivaoune 2015, une couverture médiatique difficile pour la presse

 La couverture du Gamou de Tivaouane n’est pas chose aisée. Cette année aussi, des problèmes ont été notés dans la prise en charge de la presse. Le logement des journalistes qui se trouve être le Conseil départemental de la ville est très éloigné de l’esplanade des mosquées. Les voitures, à cause de la forte affluence, se déplacent difficilement dans la cité religieuse. De ce fait, nombreux sont les confrères qui ont déserté le lieu d’ébergement pour trouver un autre point de chute.
L’autre problème, c’est qu’aussi les journalistes ont éprouvé des difficultés pour récupérer leurs badges. Pis, l’espace presse réservé aux journalistes par la Sonatel n’est pas disponible à temps. A la veille du Maouloud, il n’est prêt que dans la soirée d’hier. Une faute qui n’incombe pas à la Sonatel, de l’avis des techniciens. L’agent informatique, Babacar Ba, interpellé sur la question soutient: «Nous sommes sur place depuis les premières heures de la matinée, mais faute de tables, nous n’avons pas pu faire les installations à temps».
Interrogé sur la question, le responsable en chef de la communication, Serigne Hamid Sy, a reconnu les difficultés et demande à la presse d’être compréhensive. «Il faut faire preuve d’empathie. Tivaouane a des problèmes d’ébergement. Des solutions sont entrain d’être trouvés. Le président de la République est en train d’apporter son pierre à l’édifice en construisant le complexe Seydi Hadji Malick Sy mais le projet n’est pas encore terminé. Les choses ne sont pas faciles, nous faisons de notre mieux pour qu’il y ait moins de grincements de dents». Mieux précise-t-il, «les besoins d’ébergement ont augmenté car toutes les activités commémoratives du Maouloud sont organisées cette année à Tivaouane. Et, à cause de cela, les aménagements nécessaires n’ont pas pu être faits à temps».

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