L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a chargé le Parlement de la CEDEAO de la nécessité de promulguer des lois et des politiques pour relever les défis et exploiter les avantages de la migration en Afrique de l’Ouest. Cet appel est intervenu lors d’une réunion conjointe entre l’OIM et le Parlement de la CEDEAO lors de la deuxième session en cours du Parlement, le jeudi 8 décembre.
Au cours de la réunion, l’OIM a souligné la nature complexe de la migration dans la région, avec 9,8 millions de migrants internationaux résidant en Afrique de l’Ouest et centrale. La majorité de ces migrants sont basés en Côte d’Ivoire et au Nigeria, avec des populations importantes également présentes au Niger et au Mali. L’OIM a noté que 83 % de tous les migrants internationaux dans la région de la CEDEAO sont originaires de pays d’Afrique de l’Ouest. Cela souligne l’importance de la coopération régionale pour résoudre les problèmes de migration.
En outre, la réunion a discuté des défis auxquels sont confrontés les migrants en Afrique de l’Ouest, notamment le changement climatique, l’insécurité, l’insurrection, le terrorisme, les opportunités d’emploi limitées et les systèmes de sécurité sociale inadéquats. Malgré ces défis, l’OIM a souligné le potentiel de la migration pour contribuer au développement de l’Afrique de l’Ouest. Les migrants peuvent envoyer des fonds chez eux, ce qui peut stimuler les économies locales. Ils peuvent également apporter de nouvelles compétences et connaissances à leur pays d’origine et promouvoir les échanges culturels.
En réponse à ces défis et opportunités, l’OIM a appelé le Parlement de la CEDEAO à jouer un rôle clé dans la promulgation de lois et de politiques qui soutiennent une gestion efficace des migrations.
La réunion entre l’OIM et le Parlement de la CEDEAO marque une étape importante vers le renforcement de la coopération régionale en matière de gestion des migrations. En travaillant ensemble, les gouvernements, les organisations internationales et la société civile peuvent garantir que la migration soit une force positive pour le développement en Afrique de l’Ouest.