L’alerte rouge à la pollution a été déclenchée dans au moins 10 villes chinoises, dont la capitale Pékin, mais aussi dans une province entière, la province du Shandong, située entre Pékin et Shangaï et peuplée de 96 millions de personnes. Elle déclenche l’alerte rouge pour le deuxième jour consécutif. “J’espère voir un ciel bleu demain, pour que les enfants puissent revenir étudier en classe, témoigne Li Jina, enseignante dont l‘école a fermé. A Xinxiang, autre ville chinoise ayant déclenché l’alerte à la pollution, la concentration de microparticules PM2.5, particulièrement nocives pour le système respiratoire, a atteint 30 fois le seuil maximal recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La capitale iranienne Téhéran a quant à elle été paralysée cette semaine, les écoles ont été fermées 3 jours.
En Iran la pollution cause la mort prématurée d’une personne sur sept selon la vice-présidente de la République, Masoumeh Ebtekar, chargée de la protection de l’environnement. En Europe, ce sont les villes italienne de Rome et de Milan qui ont décidé de prendre des mesures pour faire retomber le niveau de pollution atmosphérique. Milan a décidé d’interdire la circulation les 28, 29, et 30 décembre entre 10 heures et 16 heures. Idem à Rome où cette interdiction sera limitée à lundi et mardi prochains, alors que la circulation alternée a été instauré à plusieurs reprises dans la capitale italienne. La pollution s’est aggravée en Italie en raison de l’absence de pluies. Non loin de là, à Sarajevo, en Bosnie Hezégovine les écoles ont fermé et des volontaires distribuent des masques gratuits dans la rue. Si la pollution est surtout émise par le trafic routier, l’activité de l’industrie et de l’agriculture avec l’utilisation d’engrais, elle est aussi favorisée par l’effet de la douceur des températures en plein hiver