L’année scolaire 2014 2015 a démarré depuis le 7 Octobre , mais que de problèmes .!
Si les enseignants ont rejoint leurs postes , les potaches eux tardent à mettre les pieds à l’école . L’explication est toute simple ; les parents d’élèves n’ont pas encore récupéré depuis le passage de la Tabaski .
Le législateur qui définit et arrête les dates des ouvertures des classes devait prendre en compte cette donne sociale qui fait que au jour d’aujourd’hui’ ces populations éprouvées font face à un dilemme qui taraude leurs méninges et les installe dans un tourment de détresse car en sus des inscriptions ,elles doivent acheter des fournitures scolaires dont les prix connaissent une hausse depuis quelques jours , sans compter l’habillement des enfants .Que Diable allait – il faire dans cette galère .?
Le Ministre de l’éducation Nationale monsieur Serigne Mbaye Thiam ne peut pas dire qu’il ignore ces paramètres . Il est issu de cette école sénégalaise qui distribuait gratuitement des fournitures à l’ensemble des élèves du pays . Lui qui veut que le slogan « ubbi tey jang tey « soit une réalité , est ce qu’il a pris la pleine mesure des vraies réalités que traversent le pays ? Combien d’écoles restent inondées jusqu’à présent sans rien ne soit fait ?
Qu’est ce qui motive cette course contre la montre ? Si c’est le quantum horaire , la réponse est ailleurs et elle sonne comme un tantinet ou un grelot .
L’école est malade , il faut penser à arrêter l’hémorragie causée par les grèves cycliques . Régulariser la situation des enseignants est un gage de sécurité car c’est de là que prennent gestation tous les problèmes de l’école . Si le Gouvernement le veut il le peut car il l’a fait ailleurs où cela n’était point une priorité ou une revendication en latence .
Actuellement en zone rurale tous les élèves sont dans les champs pour terminer un travail qu’ils avaient ébauché et c’est de ces récoltes que dépendent les inscriptions de ces derniers .
Rien ne sert de courir il faut partir a point .
Par Thierno Diongue
