Cette rencontre vise à sensibiliser les États sur la question de la cybersécurité dont l’objectif capital est d’offrir aux différents États et experts une plateforme pour échanger sur les expériences acquises et les bonnes pratiques dans ce domaine.
La cybersécurité est définie comme l’ensemble des lois, politiques, outils, dispositifs, concepts, et mécanismes de sécurité, méthodes de gestion des risques, actions, formations, bonnes pratiques et technologies qui peuvent être utilisés pour protéger le Cyber environnement et les actifs matériels et immatériels des États, des organisations et des utilisateurs. Elle désigne donc l’ensemble des référents communs de la société humaine reposant sur une communication par le cyberespace.
Prenant la parole à la cérémonie d’ouverture de la rencontre régionale sur la cybersécurité en Afrique de l’ouest, le professeur Abdoulahi Cissé, titulaire de cher des universités, expert en cyberespace est revenu dans sa leçon inaugurale, sur les opportunités et menaces dans le cyberespace. Dans son développement, il a affirme que la cybersécurité demande des mécanismes juridiques et institutionnelles. Par ailleurs, il ajoute que la cybersécurité dans l’espace ouest africain est correcte et satisfaisant. Néanmoins, il se réfère sur une assertion de feu le président Léopold Sédar Senghor qui exige dans le cadre des activités liées au travail, que les acteurs soient méthodiques , ceci dans le cadre de la politique de sécurité ce qui est nécessaire pour asseoir une politique de cybersécurité. Outre cela, le professeur Abdoulahi Cisse affirme qu’il y a des opportunités et des défis à relever. Un nouvel ère s’ouvre c’est a dire une nouvelle société de connaissances partagés, renforcées par l’axé au haut débit, la production et la diffusion de technologies, l’industrialisation. Il a salue le rôle du numérique dans le système de gouvernance citant l’exemple de Gainde 2000, Campusen, et le projet Sigis en cours. Des perspectives s’ouvrent, comme l’avènement de zones économiques spécialisées à vocation technologique, la création de start-up, adossée à la créativité et l’engagement, sans compter le passage effectif à la télévision numérique. Pour ce faire, le ministre des postes et des télécommunications, Yaya Abdoul Kane assure que le Sénégal a fourni d’énorme efforts à ce titre en ratifiant la convention de l’Union Africaine sur la question, l’adoption des nouveaux textes juridiques et réglementaires, notamment la loi sur la transaction électronique et la formation des magistrats en cybersécurité , mais aussi et surtout la création d’une brigade au niveau de la police spécialisée en la matière. « Il est question aujourd’hui de renforcer le dispositif afin d’arriver à une stratégie nationale sur la cybersécurité et à une harmonisation des cadres juridiques et réglementaires internationales pour une meilleure prise en charge de la question », pense Monsieur le ministre. Cette rencontre régionale sur la cybersécurité en Afrique de l’Ouest se tient les 12 et 13 avril 2016 au dans un hôtel de la place et enregistre la participation de tous les pays de la Sous-région.
Assane Diop