Les femmes du secteur informel de la région de Ziguinchor ont élevé leur voix contre les multiples obstacles entravant leurs activités génératrices de revenus. Au cœur de leurs préoccupations, l’arrêt du bateau Aline Sitoé Diatta, le taux de remboursement excessif des prêts bancaires, les coûts de transport élevés, les tracasseries douanières, et d’autres défis qui freinent l’essor du commerce local.
L’arrêt du bateau Aline Sitoé Diatta, un moyen de transport vital pour les échanges commerciaux dans la région, a été identifié comme l’un des principaux obstacles par les femmes du secteur informel. Cette situation a des répercussions directes sur la fluidité des échanges commerciaux, mettant en péril la viabilité de nombreuses activités économiques.
Un autre problème majeur pointé du doigt est le taux de remboursement excessif des prêts bancaires. Les femmes entrepreneures de la région de Ziguinchor font face à des charges financières écrasantes, limitant leur capacité à investir et à développer leurs entreprises. Ce défi économique entrave la croissance des activités du secteur informel et entrave les ambitions entrepreneuriales des femmes.
Les coûts élevés de transport représentent également un fardeau financier significatif pour les femmes du secteur informel. La hausse des prix du carburant et les frais de transport qui en découlent ont un impact direct sur la rentabilité des activités commerciales, créant ainsi des difficultés supplémentaires pour ces entrepreneures.
Les tracasseries douanières ont été identifiées comme un autre obstacle majeur entravant le commerce local. Les femmes du secteur informel sont confrontées à des procédures administratives complexes et à des délais qui compromettent la rapidité des transactions commerciales.
Face à ces difficultés, les femmes du secteur informel de la région de Ziguinchor ne restent pas les bras croisés. Elles ont formulé des pistes de solutions concrètes pour surmonter ces obstacles et stimuler le développement de leurs activités. Ces propositions seront remises aux plus hautes autorités du pays dans l’espoir d’initier des changements positifs.
Ce plaidoyer des femmes du secteur informel met en lumière l’importance cruciale de soutenir et de faciliter les activités économiques locales, en particulier celles dirigées par des femmes. Les autorités sont appelées à prendre des mesures urgentes pour résoudre ces problèmes, favorisant ainsi un environnement propice à la croissance et à la prospérité des entrepreneures de la région de Ziguinchor. En répondant positivement à ce plaidoyer, le pays pourrait ouvrir la voie à un avenir économique plus inclusif et dynamique.