L’Association nationale des personnes accidentées vivant avec handicap a organisé, avant-hier, la troisième édition de la journée de prière pour la réduction des accidents au Sénégal. Le président de l’Anpavh, Ousmane Ndoye, continue de réclamer aux autorités la construction de structures orthopédiques.
La perte de la mobilité des accidentés de la route est devenue une hantise pour ces victimes laissées à leur triste sort. C’est pourquoi, samedi dernier, à la grande mosquée de Dakar, le président de l’Anpavh, Ousmane Ndoye, a profité de la présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Pr Awa Marie Coll Seck, pour réitérer une vieille doléance : construire des hôpitaux orthopédiques pour permettre aux victimes de bénéficier d’une intervention rapide. « Face à certains cas d’accidents enregistrés, s’il y avait des centres orthopédiques, les séquelles allaient être réduites », a dit le président de l’Anpavh, la mort dans l’âme.
Par ailleurs, Ousmane Ndoye a déploré les séries d’accidents notées récemment comme à Kaolack, causant sur le coup 9 morts et 57 blessés. « Nous sommes dans un pays où, tous les jours, on entend des accidents avec des morts d’homme et des blessés graves », a-t-il souligné. Il aussi fait noter que le Pr Habib Sy de l’hôpital Hoggy fait plus de 16.000 interventions par an, l’hôpital de Thiès 200 interventions par mois, sans compter l’hôpital régional de Kaolack et celui de Fatick ». L’autre cri de cœur d’Ousmane Ndoye porte sur le manque de sollicitude des sociétés d’assurance. « Ils ne jouent pas leurs rôles pour assister les victimes », a-t-il constaté.
Permis à points
Le président de l’Anpavh, au-delà des journées de sensibilisation organisées à l’approche des événements, plaide pour la création d’une Agence de la prévention routière afin de veiller aux comportements des citoyens sénégalais. « Cette agence peut s’autofinancer et mettre beaucoup d’argent dans les caisses de l’Etat », a-t-il convaincu. Puis, Ousamne Ndoye se dit favorable à la mise en place d’un centre de secourisme qui sera en relai avec le groupement des sapeurs-pompiers. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Awa Marie Coll Seck a dit son inquiétude face au mauvais comportement de certains chauffeurs. Mme le ministre a aussi plaidé pour un changement de comportement des conducteurs. Elle a assuré quant à la construction d’un centre orthopédique pour les accidentés de la route.
Le président de l’Anpavh, au-delà des journées de sensibilisation organisées à l’approche des événements, plaide pour la création d’une Agence de la prévention routière afin de veiller aux comportements des citoyens sénégalais. « Cette agence peut s’autofinancer et mettre beaucoup d’argent dans les caisses de l’Etat », a-t-il convaincu. Puis, Ousamne Ndoye se dit favorable à la mise en place d’un centre de secourisme qui sera en relai avec le groupement des sapeurs-pompiers. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale Awa Marie Coll Seck a dit son inquiétude face au mauvais comportement de certains chauffeurs. Mme le ministre a aussi plaidé pour un changement de comportement des conducteurs. Elle a assuré quant à la construction d’un centre orthopédique pour les accidentés de la route.
Prenant part à la journée de prière organisée, ce samedi à la Grande mosquée de Dakar, par l’Association nationale des personnes accidentées vivant avec un handicap, le ministre de la Santé et de l’Action social a manifesté sa volonté de faire de Ousmane Ndoye, patron de l’Anpavh, l’ambassadeur des accidentés. Sur ce, Eva Marie Coll Seck a annoncé le renforcement des structures hospitalières pour une meilleure prise en charge des accidentés de la circulation. Et pour la matérialisation de ce projet, elle a annoncé le recrutement de 1000 agents de la santé qui sera effectif à partir de ce mois de juillet 2016.
Assane Diop
