Les brigades du Hezbollah, la faction pro-Iran la plus radicale du Hachd al-Chaabi irakien, ont appelé samedi soir les forces de sécurité irakiennes à s’éloigner « d’au moins 1 000 mètres » de leurs bases abritant des soldats américains, à compter de dimanche soir. Samedi, les appels à la « vengeance » ont fusé au milieu des drapeaux américains en feu et des cris de « Mort à l’Amérique » dans des défilés de dizaines de milliers d’Iraniens en pleurs à Téhéran, ou d’Irakiens en noir et se frappant la poitrine en signe de deuil à Bagdad, Kerbala et Najaf, deux villes saintes au sud de la capitale. Le président Donald Trump a averti Téhéran que les Etats-Unis ont identifié 52 sites en Iran et les frapperont « très rapidement et très durement » si la République islamique attaque du personnel ou des objectifs américains. Certains de ces sites iraniens « sont de très haut niveau et très importants pour l’Iran et pour la culture iranienne », a précisé Donald Trump dans un tweet. « Les Etats-Unis ne veulent plus de menaces ! », a-t-il prévenu. Donald Trump a par ailleurs souligné que le chiffre de 52 correspondait au nombre d’Américains qui avaient été retenus en otages pendant plus d’un an à partir de la fin de 1979 à l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran.