Va-t-on vers un dégel des relations tendues, depuis quelque temps, entre Moustapha Cissé Lo et Yaxam Codou Mbaye ? Tout le laisse croire. Le Président protocolaire du Parlement de la CEDEAO et le Directeur Général du quotidien national le «Soleil», qui se lançaient de piques si acérées, semblent, aujourd’hui, mettre le holà à leur hostilité. Les deux souteneurs du camp présidentiel, en brouille depuis quelque temps, viennent comme de «s’amouracher», de conjuguer leur verbe… martial au passé. Du moins, si l’on se fie aux deux(2) messagers forts de Yaxam C .Mbaye qui édifient plus d’ un observateur lucide de notre scène politique.’
«Grand, je ne sais pas pourquoi vous persistez à me coller un argumentaire qui n’est pas le mien. »
Jamais, pas une seule fois, je n’ai mis en cause ou en doute votre rôle déterminant et particulier.
Oui, vous êtes au rang des Généraux dans l’histoire du combat qui nous a menés ici. Et vous me connaissez un tout petit peu pour savoir que je ne cherche pas à vous flatter. C’est la vérité historique. Je ne suis pas de ceux qui tentent de minimiser votre rôle historique. Et puis, ils ne le peuvent pas, car, les faits sont têtus et cruels, et les Sénégalais n’ont pas oublié.
Je ne suis pas votre adversaire et je ne le serai jamais.
Un être qui croit véritablement aux directives d’Allah, sa première vertu est «mandutee» (réservé, avare en paroles). »
«Grand, vos milliers de combats dans la vie, vous êtes seul à savoir pourquoi vous les avez menés. Et je respecte ça.»
Moi, depuis 1996, je travaille et n’ai plus dépendu de personne pour m’entretenir. En 2002, à trente ans à peine, j’ai été Dg de Com7, le premier groupe de presse du Sénégal. Avec un salaire de deux millions de FCFA. Donc, près de trois fois mieux payé qu’un député. Alors ! Je ne suis pas un salarié politique, ancien chômeur venu à la vie active dans les fourgons de l’Apr. Et j’ai perdu ce travail en 2010 à cause de mon engagement aux côtés de Macky Sall et je ne le regrette pas.
Pour finir, je vais vous dire une chose : moi, les gens que je ne considère pas, je ne leur parle pas. Je vous l’ai dit et je l’ai dit publiquement : je vous respecte et vous considère et vous préfère à mille personnes car avec vous les choses sont toujours clairs, vous n’attaquez pas dans le dos. Pour le reste, je vous le répète encore : ce qui s’est passé était une contradiction politique qui n’a rien enlevé à l’estime fraternelle que je vous porte. Buma fatee ci ñaane. »