Le nombre de cas de personnes atteintes du coronavirus en Inde a connu une augmentation de plus de 10% en 24h après la découverte d’une importante contagion liée à un rassemblement d’une congrégation religieuse. Un groupe de prédicateurs islamiques a en effet défié les interdictions de regroupement, ce qui a infecté ses membres qui se sont ensuite disséminés dans plusieurs régions du pays.
À la mi-mars, plus de 3 000 musulmans participent, à New Delhi, à une congrégation du Tabligh Jamaat, une organisation de missionnaires fondamentalistes. Quelques jours après, les autorités interdisent tout rassemblement, mais ces responsables religieux défient ces instructions, continuent leur programme en soutenant qu’Allah les protège.
Pourtant, certains de ces croyants portent déjà le virus. Les autorités s’en rendent compte trop tard. Car beaucoup sont déjà rentrés dans leur provinces d’origine, aux quatre coins de l’Inde, ce qui créé une crise sanitaire majeure.
Aujourd’hui, plus de 10% des cas d’infection et 1/3 des décès du coronavirus en Inde sont des participants à cette congrégation ou bien leurs proches. Plus d’un millier d’autres ont été retrouvés et placés en quarantaine. Et des centaines sont toujours recherchés.