Les parlementaires ont marqué un moment historique en votant à l’unanimité en faveur du projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. La séance plénière consacrée à ce projet de loi crucial vient de prendre fin, et les députés se sont félicités de son adoption unanime, soulignant qu’elle aurait dû intervenir plus tôt compte tenu de la situation sécuritaire préoccupante dans la sous-région.
Les parlementaires ont exprimé leur satisfaction quant à la pertinence et à l’opportunité du projet de loi, soulignant son importance face à la dégradation de la situation sécuritaire. Ils ont particulièrement salué les innovations introduites par ce texte, mettant en avant le renforcement des sanctions financières ciblées. De plus, les députés ont souligné la nécessité de désigner une structure nationale responsable de la gestion des avoirs criminels gelés, saisis ou confisqués, ainsi que la mise en place d’un processus de surveillance étroite du Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI).
Le ministre en charge du dossier s’est réjoui du consensus parlementaire autour de cette loi cruciale. Moustapha Bâ a souligné l’importance pour les députés de bien comprendre les tenants et aboutissants de ce projet de loi. Pour faciliter cela, le ministère organisera prochainement un atelier de renforcement des capacités. Le ministre a également assuré que tous les termes techniques utilisés dans le projet de loi sont clairement définis à l’article 2 du chapitre 1.
En ce qui concerne la mise en œuvre pratique de ce projet de loi, le ministre a informé que des textes d’application seront élaborés pour préciser et détailler plusieurs questions soulevées lors des débats parlementaires. Cette approche vise à garantir une mise en œuvre efficace et cohérente des dispositions du projet de loi, renforçant ainsi la lutte contre le blanchiment des capitaux, le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.